LES PROBLÈMES LIES A LA
GESTION DU RESEAU DE DISTRIBUTION :
La sélection et lévaluation des
intermédiaires :
a ) La sélection des
intermédiaires :
Le choix dun intermédiaire distributeur
est primordial car un fabricant ne peut accepter que son produit
soit distribué par un distributeur défaillant. Pour être
efficace le distributeur doit être motivé, aussi le fabricant
sélectionne-t-il souvent les distributeurs au départ, mais il
se doit aussi de les encourager de manière permanente (augmenter
la marge, conditions particulières de crédit, concours à la
vente, augmentation de la publicité...).
La sélection peut se faire sur la base des
critères suivants :
- Lattitude du distributeur :les
intermédiaires nont pas tous la même attitude face au
transport, à la promotion, au stockage, au contact avec la
clientèle et surtout au dynamisme commercial.
- Le coût : cest le critère de
sélection le plus important. Il est souvent nécessaire
dailleurs de réaliser un test dans les conditions réelles
pour déterminer le coût de la distribution en fonction du
distributeur retenu.
b ) Lévaluation des
intermédiaires :
Le fabricant doit régulièrement évaluer les
résultats de ses revendeurs. Pour cela certains éléments
doivent être définis dès le départ : la couverture du
marché, le niveau des stocks, la coopération publicitaire...
La stimulation du réseau de
distribution :
a ) Les moyens financiers de
stimulation du réseau :
Outre la marge accordée au distributeur
lentreprise peut proposer des remises sur référencement,
des remises sur quantités, des remise pour commande hors-saison
ou encore des indemnités sur mouvement de stocks.
Autre moyen de stimulation, la prime sur
objectif récompense un distributeur (ou ses vendeurs) lorsque
celui-ci atteint un quota de vente qui lui a été alloué. Enfin
la prime de référencement est le paiement dune somme
dargent pour que le distributeur accepte de vendre un
produit dans son point de vente.
b ) les moyens humains de stimulation du réseau
:
Le contact direct est un élément fédérateur
du réseau, en conséquence il doit être développé par
lentreprise et notamment à laide :
- Information et formation : elle peut prendre
la forme dun journal dentreprise, de lettres
circulaires dinformation sur les nouveautés,
dexpédition de brochures diverses, de présentations en
avant-première ou de relations publiques de la part des
dirigeant de lentreprise. La formation à pour objectif de
permettre aux vendeurs des points de vente mais aussi aux
techniciens de lentreprise de mieux connaître les
produits.
- Réunion de stimulation : cest le
rassemblement des distributeurs dans un cadre agréable
(château, station balnéaire, voyage à létranger) au
cours duquel lentreprise fait une formation sur ses
produits ou sur ses techniques de vente spécifiques.
c ) Lassistance technique au réseau :
Développer lassistance technique à la
vente est aussi un bon moyen de stimulation du réseau. On peut
par exemple proposer :
- Une aide à la vente : elle peut prendre la
forme de matériel de P.L.V , de distribution
dargumentaires ou de manuels de vente (conseils) ou encore
de mobilier spécifique voir demballages particuliers.
- Une animation : celle-ci peut aussi bien
prendre la forme de démonstrations que danimations
commerciales (panneaux, banderoles, affiches, dessins, musique,
cassettes vidéo, etc...).
- Une aide au marchandisage et à la gestion :
présentation dun linéaire type, dun manuel
didentité visuelle, dune signalétique appropriée,
etc...
Le développement de relations de
partenariat:
La coopération est une division du travail
dans la souci déconomie. Elle trouve de lintérêt
lorsque les différents partenaires ont un but commun (fabricants
- grossistes - détaillants)..
a ) LEDI :
LEDI (échange de données informatiques)
permet de transférer des flux dinformations électroniques
ce qui réduit les documents administratifs et dexpédition
entre le fournisseur et le distributeur (bon de commande,
étiquettes dexpédition, etc...). Mais lEDI permet
aussi dexploiter en commun les données du
" scanning ". Actuellement le dialogue entre
les partenaires est particulièrement étroit, lorsque ces
derniers sont intégrés comme par exemple dans
lhabillement (Benetton, Camaïeu,...).
b ) LECR :
LECR (ou réponse optimale au
consommateur) a été mis au point par le FMI (Food Marketing Institute) et consiste en une véritable philosophie du
partenariat. LECR consiste à séchanger des
informations confidentielles entre un distributeur et un
producteur et en cela il sagit bien dune alliance
stratégique.
Les accords de coopération commerciale sont
des ententes contractuelles de distribution et danimation
des ventes entre les producteurs et les distributeurs qui ainsi
améliorent leur efficacité commerciale réciproque. Le
" trade marketing " ou
" co-mercatique " est la démarche
commerciale dun producteur qui adapte à lenseigne de
distribution son plan de marchéage.
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